lundi 21 mai 2012
Une nouvelle Eglise à Cannes ?!?
Dans les années 50, l’écrivain de Science Fiction L. Ron Hubbard eut une idée de génie. Il n’allait plus écrire pour quelques cacahouètes des romans de SF, somme toute assez médiocres. Il allait fonder sa religion et faire du fric dessus.
Etait-il seulement inspiré par une volonté de meilleures fins de mois ou par l’usage de drogues hallucinogènes et/ou d’expériences occultes de l’Ordo Templi Orientis, menées avec une sommité de l’occulte comme Aleister Crowley,occultiste bien connu, nul ne peut l’affirmer – même parmi les « repentis ».
Cette œuvre fut diversement accueillie parmi les ténors de la SF de l’époque : le bon Dr. Asimov en contesta certains aspects tandis que Jack Williamson n’y voyait que la réécriture de Freud par un dément. Cependant, John Campbell (l’excentrique auteur de la nouvelle qui donna « The thing from another world » de Hawks et amateur de parapsychologie) et A E Van Vogt (oui, le papa des Slans et de la logique non-Aristotélicienne, le féru de Alfred Korzybski, ) ne tarissaient pas d’éloges sur cette publication.
L. Ron Hubbard proposait d’améliorer l’état de l’esprit humain, ce qu’il appelait le « Thétan ». Comment faire ? En auditionnant les adeptes par des adeptes plus avancés, devenus « clairs ».
En gros, et à la louche, nous avons deux sortes de « mental », un qui est « analytique » et un qui est « réactif ». L’analytique est bon, le réactif, mauvais. Chaque épreuve, chaque choc émotif trop important, dans cette vie ou dans les vies passées, donne force au mental réactif qui réagit mal : attaque, fuite, évitement, ….. Dans sa vie, l’individu est confronté à des situations d’échec ou à des chocs émotifs violents. Cette souffrance est enregistrée et donne naissance à un engramme qui va associer souffrance à toute activité, émotion, sentiment, … se rapprochant de l’échec ou du choc émotif initial. Cet engramme entraînera alors un comportement « aberrant » qui va à l’encontre des intérêts objectifs de l’individu
Par le biais de l’audition, on arrive à désactiver ce mental réactif et a réactivé une mémoire parfaite qui permet de retrouver tous les souvenirs, perceptions, ….. Cette audition libère aussi l’énergie emprisonnée par les engrammes et libère l’individu.
Bon, c’est vrai que l’on peut retrouver pas mal de trucs qui s’apparentent à la psychanalyse ou a d’autres neuro-sciences, notamment la PNL de Bandler et Grinder .
Le problème, c’est que, là-dessus, se greffe du fric.
Pour progresser, l’adepte doit accomplir des stages successifs d’audition qui deviennent de plus en plus onéreux, allant jusqu’à les obliger à prendre des crédits pour les suivre. Il faut aussi normalement acheter un « E-meter », un vulgaire ohmmètre mais vendu la peau des fesses.
Il y a eu de nombreux cas de suicide d’adeptes, ne pouvant plus payer ses stages et en finissant avec l’existence car, effrayés de ne plus pouvoir progresser pour devenir un individu « clair ».
Il y aussi le fait que l’Eglise se protège des « non scientologues » avec des méthodes extrêmes comme la « propagande noire », une campagne de diffamation. L’Eglise préconise aussi, pour sa défense, d’exploiter les lois et la crédulité des gens.
La position des différents Etats sur l’Eglise est diverse.
En France, en 1978, des scientologues sont convaincus d’escroquerie. Aux USA, plusieurs responsables dont Madame Hubbard furent convaincus de conspiration contre le gouvernement. En Suisse, on lui refuse l’appellation de « religion » et l’Allemagne la considère comme une secte comme la France. Il faut rappeler que la Cour d’Appel de Lyon a considéré qu’il n’était pas utile de savoir si l’Eglise était ou non une secte et que l’on pouvait très bien la juger pour escroquerie. En revanche, les Britanniques la considèrent comme une organisation sans but lucratif ! Il en est de même aux USA où elle est reconnue d’utilité publique. Cela n’empêche pas certains juges anglais de la critiquer très vertement.. Comme disait le Très Honorable Justice Latey, juge de la Haute Cour de Justice de Londres, "Deprival of property, injury by any means, trickery, suing, lying or destruction have been pursued [by the Scientologists] throughout and to this day with the fullest vigour," and further: "Mr. Hubbard is a charlatan and worse as are his wife Mary Sue Hubbard... and the clique at the top privy to the Cult's activities."
Pourquoi ce topo sur l’Eglise, me demandez-vous ? Et, bien tout simplement, parce que, ce matin, je me suis rendu compte que s’était ouvert, dans une des rues du centre ville de Cannes, dans la rue qui mène à l’une des artères principales de la ville, un magasin sobrement appelé « Dianétique ».
Certes, vous me direz que « dianétique » n’est pas « Eglise de Scientologie ». C’est du moins ce que disent les scientologues. Il n’en reste que la dianétique n’est rien d’autre que le cheval de Troie de cette Eglise.
Ce qui m’a aussi le plus choqué, c’est de voir les hôtesses de ce magasin interpeller, sans vergogne, et sur le domaine public les chalands qui baguenaudaient, en utilisant la vieille méthode dite "du pied dans la porte'. « Vous parlez français ? «. Répondez « oui » et vous serez plus enclin à écouter son laïus et, qui sait, plus si affinités !
Alors, peut être suis-je le seul à trouver ce « magasin » fâcheux ? Peut être ne suis-je pas assez tolérant ? Peut être vais-je à l’encontre de la liberté de croyance et de culte ? C’est pour ça que j’aimerai assez avoir l’avis de mon député sur ce sujet.
Un petit lien pour en savoir plus
http://www.info-sectes.ch/index-scientologie.html
samedi 12 mai 2012
Eddy Paape n'est plus
Sale temps pour les auteurs de bd. Après Jean Giraud dit Moebius, c'est au tour d'Eddy Paape d'aller voir là haut si l'on lit des bd
Né en 1920,en Belgique, Eddy Paape est l'un des derniers grands de la bd classique franco-belge. Ami de la "bande des 4" de Charleroi (Franquin, Peyo, Morris, Will), il rencontre Jijé qui le choisira pour le remplacer sur Jean Valhardi pendant l'escapade américaine.
Tout en réalisant trois aventures du détective à la poigne d'acier sur scénario de Charlier, il se rode en réalisant de nombreux Oncle Paul, la série didactique de Spirou.
Son premier grand succès est le démarquage des "5 sous de Lavarède" que va lui scénariser JM Charlier. Pendant 13 aventures, Paape baladera son journaliste au 4 coins du monde
Pour le grand concurrent ("Tintin"), il va créer, avec Greg un personnage de sf,Luc Orient.
Alternant aventures sur des mondes extra-terrestres (Son Terango ne cède en rien au Barsoom de John Carter ou au Mongo de Guy l'Eclair) et aventures plus terrestres où la science joue son rôle, cette série va enchanter de nombreux lecteurs. Je fus personnellement captivé par la couverture des "Soleils de glace" ou des "7 lumières"
Par la suite, il créera bien d'autres héros, pour Greg ou André Paul Duchateau comme Tommy Banco, Carol Detective ou Yorick des tempêtes pour ne citer qu'eux.
Artisan discret et disponible, au trait réaliste reconnaissable entre 1000, son décès donne envie de se replonger dans sa bibliographie pour retrouver toutes les aventures passionnantes qu'il nous lègue.
lundi 19 mars 2012
Scaramélenchon
Un tweet de David Lisnard me donne l’occasion de parler d’un de mes films de cape et d’épées préférés, le « Scaramouche » de Georges Sidney .
Ce film réunit, à une période légèrement antérieure à la Révolution Française quelques monstres sacrés du cinéma noir américain, le gentil Stewart Granger, le méchant Mel Ferrer (Monsieur Audrey Hepburn et remarquable salopard dans la lignée des Richard Widmark ou des Lee Marvin) et les admirables Janet Leigh et Eleanor Parker.
Noël de Maynes utilise ses dons d’escrimeur pour éliminer tous ceux qui lui déplaisent – et ils sont nombreux- ou qui déplaisent à sa royale cousine, l’amatrice de brioche, Marie-Antoinette.
Il croisera le fer et expédiera ad patres un écrivain révolutionnaire, Marcus Brutus, incarné par Oscar Goldman … non Richard Anderson qui s’avérera être un jeune noble qui remet en cause la monarchie absolue de droit divin. Plus que ses écrits, c’est le fait qu’il joue contre sa classe qui déplait souverainement au Marquis de Maynes !
La suite du film raconte la vengeance du meilleur ami, André Moreau de Marcus Brutus avec tous les ressorts du roman-feuilleton cher à Dumas : le jeune homme en question est le frère caché de Noël de Maynes, mais se croit le bâtard du Comte de Gravillac qui a endossé la faute de son ami De Maynes. Le problème c’est qu’il ne peut pas aimer Aline de Gravillac et donc joue au docteur non conventionné avec une actrice de la troupe qui joue Scaramouche.
Le film vaut pour le rythme échevelé que Sydney impose et aussi par le jeu fluide et bondissant des deux principaux protagonistes qui passent leur temps à se défier en duel en alternant des scènes de comédie tant sur la scène de théâtre où se joue Scaramouche que dans les bancs de l’Assemblée : De Maynes et Moreau défiant en duel leurs adversaires politiques pour les empêcher d’être présents.
Alors, certes, c’est une œuvre de fiction, made in Metro-Goldwyn-Mayer. Mais, peut être y a-t-il un soupçon de réalité derrière ? peut être n’est-il pas nécessaire d’être au RSA ou SDF pour adhérer aux thèses du Parti de Gauche ? Peut-être doit-on déroger aux privilèges de sa classe ou de sa catégorie socioprofessionnelle pour se battre pour ceux qui ont moins ?
Et puis, quand bien même, ça reste un sacré bon film, avec une scène de duel final d’anthologie !
Pardonnez-moi d’être foutrement moyenâgeux comme disait le poète moustachu et bourru, mais qu’est ce que j’aimerais le voir sur un grand écran dans une belle salle d’un beau multiplex !
Ce film réunit, à une période légèrement antérieure à la Révolution Française quelques monstres sacrés du cinéma noir américain, le gentil Stewart Granger, le méchant Mel Ferrer (Monsieur Audrey Hepburn et remarquable salopard dans la lignée des Richard Widmark ou des Lee Marvin) et les admirables Janet Leigh et Eleanor Parker.
Noël de Maynes utilise ses dons d’escrimeur pour éliminer tous ceux qui lui déplaisent – et ils sont nombreux- ou qui déplaisent à sa royale cousine, l’amatrice de brioche, Marie-Antoinette.
Il croisera le fer et expédiera ad patres un écrivain révolutionnaire, Marcus Brutus, incarné par Oscar Goldman … non Richard Anderson qui s’avérera être un jeune noble qui remet en cause la monarchie absolue de droit divin. Plus que ses écrits, c’est le fait qu’il joue contre sa classe qui déplait souverainement au Marquis de Maynes !
La suite du film raconte la vengeance du meilleur ami, André Moreau de Marcus Brutus avec tous les ressorts du roman-feuilleton cher à Dumas : le jeune homme en question est le frère caché de Noël de Maynes, mais se croit le bâtard du Comte de Gravillac qui a endossé la faute de son ami De Maynes. Le problème c’est qu’il ne peut pas aimer Aline de Gravillac et donc joue au docteur non conventionné avec une actrice de la troupe qui joue Scaramouche.
Le film vaut pour le rythme échevelé que Sydney impose et aussi par le jeu fluide et bondissant des deux principaux protagonistes qui passent leur temps à se défier en duel en alternant des scènes de comédie tant sur la scène de théâtre où se joue Scaramouche que dans les bancs de l’Assemblée : De Maynes et Moreau défiant en duel leurs adversaires politiques pour les empêcher d’être présents.
Alors, certes, c’est une œuvre de fiction, made in Metro-Goldwyn-Mayer. Mais, peut être y a-t-il un soupçon de réalité derrière ? peut être n’est-il pas nécessaire d’être au RSA ou SDF pour adhérer aux thèses du Parti de Gauche ? Peut-être doit-on déroger aux privilèges de sa classe ou de sa catégorie socioprofessionnelle pour se battre pour ceux qui ont moins ?
Et puis, quand bien même, ça reste un sacré bon film, avec une scène de duel final d’anthologie !
Pardonnez-moi d’être foutrement moyenâgeux comme disait le poète moustachu et bourru, mais qu’est ce que j’aimerais le voir sur un grand écran dans une belle salle d’un beau multiplex !
mercredi 14 mars 2012
Un Humano est mort
Jean Giraud vient d’acheter la ferme. Son décès laisse un trou incommensurable dans le paysage de la BD francophone voire mondiale. Quelques lignes pour un rapide – et forcément incomplet- survol de l’œuvre de ce grand créateur.
En 1956 paraissent les premières planches du jeune Jean Giraud dans des journaux comme « Ames Vaillantes », « Cœurs Vaillants », « Fripounet et Marisette », …. Force est de constater que l’on est encore loin de ce que son dessin deviendra par la suite.
En 1958, c’est la rencontre avec Jérôme Gillain dit Jijé et de début d’un « apprentissage collaboratif » fructueux. Le maître confie à l’élève quelques pages de « La piste de Coronado », l’épisode de Jerry Spring qu’il réalise pour « Spirou ». En revanche, Jijé réalisera la couverture du premier « Fort Navajo » ainsi que quelques planches du « Cavalier perdu ».
En effet, pour Pilote, dès 1960, Jean Giraud dessine « Fort Navajo », une série plus connue aujourd’hui sous le nom de Lieutenant Blueberry. Partant des aventures échevelées d’un sosie de Belmondo, Blueberry va devenir le western de référence, puisant ses influences à la fois dans le western classique à la John Ford que dans le western spaghetti. Servi par une des Rolls du scénariste, Jean Michel Charlier, qui marche sur les traces des grands feuilletonistes du XIX°, Giraud va peaufiner son trait, en faisant un monument du dessein réaliste, souvent imité, rarement égalé. Chargé de pointillisme au départ, il évoluera vers un dessin s’épurant au maximum gagnant ainsi en puissance évocatrice. Le Blueb de Giraud peut entrer dans la légende des grands maîtres du noir & blanc de Milton Caniff à Jijé !
Très tôt et, parallèlement à sa carrière de westernern, la schizophrénie tendance artistique gagne Jean Giraud. Il y a dans sa tête de « dangereuses visions » qui le poussèrent à s’inventer un double, Moebius.
En 1969, c’est une série d’illustrations pour des bouquins de SF des éditions « OPTA », que ce soit pour le « Club du Livre d’Anticipation » ou pour « Galaxie Bis ».
Puis vient l’explosion graphique qui coïncide avec l’apparition de l’OVNI « Métal Hurlant » qui dynamite le paysage de la presse bd francophone. « Arzach », l’oiseau majestueux et silencieux, « le Bandard Fou », le » Major Fatal » et son Garage Hermétique, ….sont autant de pavés lancés dans la mare tranquille de la BD franco-belge. Sa soif d’innovation, son envie de pousser des portes est partagée par un lectorat curieux et avide de découvertes et de nouvelles sensations littéraires.
Ces excursions dans la SF vont l’amener à sa consécration. Consécration pour le grand public avec notamment un space opéra mythique et déjanté, la saga de l’Incal avec Jodorowski, qui deviendra un de ses grands complices. Consécration pour sa collaboration avec de grands noms du 7° Art : Ridley Scott pour « Alien », James Cameron pour « Abyss », Luc Besson pour « Le 5° élément », …….
Moebius devient une légende : il travaille avec Stan « The Man » Lee sur une aventure du Surfer d’Argent, le plus européen des super-héros et reçoit prix et distinction.
Mais surtout son œuvre devient galactique avec l’aventure « Starwatcher et « Stardom ». Ce n’est plus de la bd proprement dit mais de l’illustration zen distillée dans des romans graphiques bd quelques fois plus proche de l’Art Contemporain que des « petits mickeys ».
Autant dans Blueb’, il y a une trame directrice. Le dessinateur met sa virtuosité graphique au service de cette histoire. En revanche, quand c’est Moebius qui est aux commandes, l’histoire n’est qu’un prétexte pour illustrer sa philosophie teintée d’ésotérisme.
Toutes les images ont été honteuses barbotées au nez et à la barbe de Hadopi !
mercredi 25 janvier 2012
Angoulême 2012
Comme chaque année, le vaisseau impérial Le Gang va croiser quelques temps au large d'Angoulême pour le festival de bandes dessinées
Quand nous ne serons pas dans notre ambassade du "Bar des Parents de Gaélle" ou à notre infirmerie de "L'Esplanade", vous pourrez nous trouver dans "LE MONDE DES BULLES au stand L3".
L'occasion de découvrir nos bd et nos auteurs qui sont venus se cailler les miches et le restant pour certains
La possibilité de trouver aussi des bd pas forcément très visibles en magasins spécialisées
le premier Melonie Sweet
le dernier Tibet
et pour la première fois à Angoulême, Jim Maître et sa série de SF
Quand nous ne serons pas dans notre ambassade du "Bar des Parents de Gaélle" ou à notre infirmerie de "L'Esplanade", vous pourrez nous trouver dans "LE MONDE DES BULLES au stand L3".
L'occasion de découvrir nos bd et nos auteurs qui sont venus se cailler les miches et le restant pour certains
La possibilité de trouver aussi des bd pas forcément très visibles en magasins spécialisées
le premier Melonie Sweet
le dernier Tibet
et pour la première fois à Angoulême, Jim Maître et sa série de SF
lundi 2 janvier 2012
Untel etc ...;
J'ai tendance à acheter les bouquins au kilo dans les vide-greniers. Ce qui fait que, dans mes lectures, je peux alterner des livres qui viennent de paraître avec d'autres bien plus anciens. Là, j'ai pris au hasard un Fleuve Noir Anticipation des années 1980. C'est pas spécialement la période que je préfère pour cet éditeur : j'ai tendance à m'arrêter aux années 70 dans sa production prolifique et bien souvent très inégale.
Et bien, je n'ai pas été déçu. le pitch du bouquin tient la route. Un brave gars, plutot gaté par la nature et la société, se réveille un beau matin pour découvrir que tous ses contemporains brûlent du désir de le flinguer. Dès qu'il entre en contact avec quelqu'un, cette personne se met à développer un penchant homicide envers lui. Pourchassé, il ne sait plus à qui se fier jusqu'à sa rencontre avec un savant familier de l'effet Kirlian qui lui apprend que les responsables de ses malheurs sont .... des entités biomagnétiques invisibles et intangibles.
Ce livre est surtout valable pour l'effet de paranoia que G. Morris transcrit pendant les 220 pages du format classique du Fleuve Noir. On est vraiment dans la lignée des écrits de B.R. Bruss ou du "Guerre aux invisibles" d'E.F Russel. Cependant, années 80 oblige, la chute de l'histoire est, à la fois, plus désespérée et plus mystique.
Bref, encore une fois, n'hésitez pas à fouiner dans les brocantes ou v-g pour découvrir ses vieux bouquins qui peuvent, quelques fois, se révéler de bons compagnons pour passer une paire d'heures d'évasion ... voire de réflexions !
Et bien, je n'ai pas été déçu. le pitch du bouquin tient la route. Un brave gars, plutot gaté par la nature et la société, se réveille un beau matin pour découvrir que tous ses contemporains brûlent du désir de le flinguer. Dès qu'il entre en contact avec quelqu'un, cette personne se met à développer un penchant homicide envers lui. Pourchassé, il ne sait plus à qui se fier jusqu'à sa rencontre avec un savant familier de l'effet Kirlian qui lui apprend que les responsables de ses malheurs sont .... des entités biomagnétiques invisibles et intangibles.
Ce livre est surtout valable pour l'effet de paranoia que G. Morris transcrit pendant les 220 pages du format classique du Fleuve Noir. On est vraiment dans la lignée des écrits de B.R. Bruss ou du "Guerre aux invisibles" d'E.F Russel. Cependant, années 80 oblige, la chute de l'histoire est, à la fois, plus désespérée et plus mystique.
Bref, encore une fois, n'hésitez pas à fouiner dans les brocantes ou v-g pour découvrir ses vieux bouquins qui peuvent, quelques fois, se révéler de bons compagnons pour passer une paire d'heures d'évasion ... voire de réflexions !
vendredi 23 décembre 2011
saison de chine
Voilà un petit résultat de la saison 2011 en listant les bd chinées par les membres du forum Bdgest. Je n'ai pris en compte que les bd d'avant 1980 et essayé d'en oublier le moins possible bien que quelque fois, quand il n'y a que la photo et pas le descriptif, cela peut donner lieu à une petite erreur.
A première vue, nous sommes 145 à avoir, certains plus assidûment que les autres, posté un compte rendu de nos trouvailles.
Cliquer sur les photos pour les agrandir (oui, je sais ; je suis une tanche en info !!!!)
Comme quoi, on trouve encore des choses ! Et encore, notamment, en ce qui concerne les Dargaud/Lombard, je ne mentionne pas le nombre pléthorique d'Astérix en milieu de collection, trés souvent en EO, que je vois et que je ne ramasse pas.
Cependant, le constat me semble un peu moins rose si on le compare avec le résultat d'il y a deux ans. Les différentiels me semblent bizarres : on a trouvé plus de Lombard toilés que des séries brochées Dargaud/Lombard (JE/Vedette/Histoire du JT) !
A première vue, nous sommes 145 à avoir, certains plus assidûment que les autres, posté un compte rendu de nos trouvailles.
Cliquer sur les photos pour les agrandir (oui, je sais ; je suis une tanche en info !!!!)
Comme quoi, on trouve encore des choses ! Et encore, notamment, en ce qui concerne les Dargaud/Lombard, je ne mentionne pas le nombre pléthorique d'Astérix en milieu de collection, trés souvent en EO, que je vois et que je ne ramasse pas.
Cependant, le constat me semble un peu moins rose si on le compare avec le résultat d'il y a deux ans. Les différentiels me semblent bizarres : on a trouvé plus de Lombard toilés que des séries brochées Dargaud/Lombard (JE/Vedette/Histoire du JT) !
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