jeudi 9 juillet 2009

La machine à remonter le temps

Au hasard d’un vide-grenier, je suis entré en possession d’une machine à remonter le temps sous la forme d’une centaine de numéros du Journal de Mickey datant des années 1969/1970. Des numéros que j’avais lu quand j’avais dans les 5/6/7 ans.
La relecture de ces journaux m’a permis de replonger dans des histoires qui m’avaient marqué.
On entrait dans chaque fascicule par la couverture réalisée par René Guillaume : son trait efficace et classique donnait vie à tous les personnages de l’univers Disney .


Ensuite, venait une page où Mickey était transporté dans le temps et vivait des événements historiques à la sauce Disney. Cette bande qui a été reprise en album était due à l’époque à Pierre Nicolas et à Pierre Fallot.


Au hasard de la programmation, on trouvait aussi des histoires sur le panthéon Disney. Certaines réalisées par des auteurs oubliés comme Jack Bradbury, Toby Strohl, …. Mais qui voisinaient avec des ténors comme Carl Barks pour la famille Duck ou Paul Murry, Floyd Gottfredson, Al Hubbard pour les aventures de Mickey et de Dingo.
Puis venaient une foultitude d’histoires à suivre comme Onkr (Tenas/Jean Malac/yvan Delporte), Mandrake (Lee Falk.Phil Davis), Zorro (John Ulsher, Giuliano Giovettti, Pier Lorenzo De Vita ) ou des adaptations de films Disney comme « La coccinelle » (Dick Shaw) ou « Le fantôme de Barbe Noire ».
Il y avait aussi des histoires historiques inédites comme les « Thierry la Fronde » de Deret/Nortier ou adaptées de romans comme « Larevanche du corsaire » de Edmond Romazières . Une de ces histoires m’a fortement marqué : c’est « La flèche du viking » de Dupuy-Mazuel , illustré par Nortier. C’est la première fois où je voyais un héros mourir pour de bon. Ca secoue quand on a une petite dizaine d’années. Pour avoir un choc pareil, il me faudra attendre plusieurs années avant de lire un bouquin de Philip K. Dick où le personnage principal se fait atomiser dans les premières pages !




Puis, un roman en épisodes, de la plume de H. Ridder Haggard, Jules Vernes, Sir Arthur Conan Doyle, …excusez du peu ! Enfi, des gags en une page notamment les mésaventures de Pim, Pam, Poum signé soit par Knerr soit par Musial et surtout le gag de dernière page. Cette dernière page abritait une mésaventure des héros dysneiens et permettait d’admirer le dessin élégant d’auteurs comme Al Taliaferro pour les canards et de Manuel Gonzales pour les souris.

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