mercredi 9 juin 2010

Confessions d'un templier


par Fabio Bono/Bruno Falba, Editions Soleil

On va commencer par le début. Moi, la bd historique, à part les premiers "Tours de Boys-Maury "et les "7 vies de l'épervier", ça me gonfle un peu. Les scénars qui prennent comme base l'ésotérisme, à part les Martin Mystère, ça me file la migraine. Autant dire que les confessions de Jacques de Mollay, c'était pas forcément ma tasse de thé.
J'ai acheté l'album de Fabio Bono un peu pour les belles dédicaces bien chiadées qu'il faisait. En fait, le voir faire des dédicaces m'a poussé à ouvrir l'album. Là, premier crochet au foie ! J'ai été scotché par un dessin minutieux et enchanteur qui ensorcelle et qui m'a donné envie de me plonger dans l'histoire. Et là, c'est l'upercut qui vous déglingue le ciboulot et qui pousse à dévorer l'histoire concoctée par Bruno Falba.

Jacques de Mollay, fondateur des Templiers, est en prison. Soumis à la question, il va livrer son passé. L'histoire alterne aller-retour entre l'Orient et l'Occident, entre les fastes du passé et les instruments de torture du présent, pour nous offrir une vision par le petit bout de la lorgnette du destin d'un des personnages les plus sulfureux de notre moyen-âge.
Loin de céder à la facilité en tombant dans l'équation templiers =Baphomet = démons, l'histoire se lit plutôt comme un traité de géopolitique entre les différentes factions qui s'affrontent du côté de Saint Jean d'Acre, certaines épées au clair, d'autres par les méandres des complots. Le tout rythmé par de belles et puissantes représentations de combats ou par les scènes de l'interrogatoire que réserve le clergé à Jacques de Mollay.

Vivement le deuxième tome

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