vendredi 23 avril 2010
That Power Girl. Damnitttttttt !!!
Au départ, il n’y avait qu’un seul survivant de Krypton à savoir Kal-El aussi connu sous le nom de « Superdupeurdedames » ou » de Superman ».Puis, il y a eu Krypto, le chien, les Kandoriens qui vivent dans une bouteille et puis une cousine, Kara Zor-El dont les papas de papier furent Gerry Conway, Wally Wood et Ric Estrada,, en 1978.
En 2009, Jimmy Palmiotti, Justin Gray, Amanda Conner s’associent pour relancer les aventures de la blonde invulnérable à la forte poitrine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’espace de 10 numéros, ils sont à créditer d’un comics « fun » qui reprend pas mal des éléments constitutifs de tout comics DC vintage : savants fous, gorilles parlants, extra-terrestres barges, …Sur cette base, Palmiotti et Gray rajoutent un brin de dérision et de « auto-foutage de gueule », notamment avec le gamin qui a pris des photos du changement d’identité de Kara et qui l’oblige à l’accompagner dans son comics shop favori.Ou, moins évident à repérer, le caméo dans lequel Kara remet l’impénitent et calamiteux séducteur de « The Big Bang Theory » à sa place. Autre clin d’oeil la couv du 7 est une reprise de celle de Superman 281, où Vartox, sévèrement énervé du décès de sa compagne décide d’éliminer Lois Lane pour que Sup et lui soient aussi égaux dans leurs pouvoirs que dans leur malheur.
Ce titre fait un peu figure d’ovni parmi tous les titres sérieux et apocalyptiques qui encombre les étalages des comics shop. Foin d’hidden agenda, de conspirations à l’échelle mondiale, galactique, extra-dimensionnelle avec des personnages sérieux qui se posent des questions existentielles.On est bien loin des univers angoissants et schizophrènes des « Blackest Night » ou de « Siège » ou du « Dark Reign » si l’on regarde chez le concurrent de la « Maison des Idées ».
Il en est de même en ce qui concerne la partie graphique. Le dessin de n’est peut-être pas à la hauteur d’un Jim Lee, d’un Alex Ross, d’un Francis Leinil Yu, Franck Quitely, Bryan Hitch, ….. mais renoue avec celui d’artistes comme Val Semeiks, ou d’Ed Mc Guiness. À la croisée d’une ligne claire qui aurait fauté avec je ne sais pas …. des mangakans amoureux des volumes et des formes épurées. Ouais, je me demande si je suis très clair. Disons que des fois on a pas envie de déguster un Armagnac hors d’âge ou un Lagavullyn 16 ans et qu’on se délecte de Miller genuine draft, de Margarita ou, pour ceux qui prônent le retour à la Nature, de Long Island Ice Tea, !
En ce qui concerne ces 10 premiers numéros, on voit la belle blonde se castagner énergiquement avec un gorille pensant qui fait ranger Grodd au rang d’amicale mascotte. Les animaux semblent passionner la scénariste puisque une fois le gorille cramé, on assiste au come-back de la petite copine (zoophile ? ) dudit simien et de ses escouades d’animaux humanisés, aussi bêtes que méchants.
Il n’y a pas que des ET ou des savants fous qui viennent perturber le quotidien de la kryptonnienne : Power Girl, sous son identité secrète de business woman, est aussi aux prises avec les tracas des new-yorkaises : pinceurs de fesses dans le métro ou exhibitionniste !
Le top est sa rencontre avec Vernon O'Valeron aka Vartox qui vaut son pesant de pop corn. À la recherche d’une partenaire pour repeupler sa race, Vartox va se ramasser râteau sur râteaux, multipliant les tentatives de dragues aussi ringardes qu’hilarantes avant qu’il ne « dine et vine » sa compagne. Bref, un grand moment de comédie qui rappelle quelque moment certains passages de « Lois & Clark ».
En résumé, même si cette série ne marquera pas les esprits et ne décrochera certainement pas un Eisner, elle reste l’occasion de passer un bon moment.
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