Si je vous parle d'un polar victorien écrit par une nana, j'en connais qui vont encore m'accuser d'avoir forcé sur le Dry Martini pour ne plus jurer que le hard boilded donc St Mickey Spillane et St James Ellroy sont les archanges les plus représentatifs.
Et pourtant, la lecture de "La marque de Cain" d'Anne Perry" s'avère une sacrée bonne surprise. Acheté au hasard d'une caisse dans un vide-grenier m'a bien accroché. Bon, plus pour la forme que pour le fond. J'ai vite deviné la fin du bouquin avec le retrournement final. Mais, il y a du Dickens dans ce bouquin.
La description du Londres victorien avec son épidémie de typhoide, sa viste du quartier de limehouse et de sa racaille, les chicaneries des cours de justice de Sa Très Gracieuse Majesté sont des personnages à part entière de ce polar.
Le trio de personnages principaux n'est pas forcément trés original mais s'avère attachants : Monk, ex-policier amnésique ignore tout de son passé, son infirmière d'accolyte est une disciple de Florence Nightingale et l'avocat ne cède rien à un Perry Mason.
A déguster en écoutant par exemple
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