lundi 24 janvier 2011

Metro Cognac, Station Angoulême


Comme chaque année, le Gang s'apprête à aller traper dans les territoires du Grand Froid, là où viennent en villégiature ours blancs, manchots, pinguins et autres phoques, j'ai nommé le Festival International de BD d'Angoulême placé cette année sous la présidence forcément R'n'R de Baru.
http://www.bdangouleme.com/actualite/le%20rock%20a%20baru/187
L'occasion de venir nous faire un petit coucou, une petite gratouille ou une petite offrande libatoire (de préférence au dessus de 38°) et de découvrir nos jolis albums d'images pour enfants pas sages.

Une somptueuse aventure pleine de rebondissements, d'action, d'humour .... et une pointe d'amour. Ach ! Paris sera toujours Paris !!!


Y a eu "calvin & Hobbes" avant Hippie. Y a eu "Boule et Bill" avant lui. Maintenant, il y a "Hippie, berger de prix", 120 gags d'un chien attachant


Un western parodique, un peu comme si John Ford filmait les Marx Bros


la troisième aventure d'Aldo Rémy du regretté Tibet


Imprimé sur papier damart avec des encres à base decitrate de sildénafil, cet album nous a valu des réprimandes de la part des laboratoires Pfizer pour concurrence déloyale


La vie et l'oeuvre de Roberto Succo par notre transalpine à nous que le monde entier de l'édition s'arrache

Rendez vous au stand L4 dans "Le Monde des Bulles", à partir du jeudi 27 janvier. Et, n'oubliez pas, tas de forbans, tous les absents seront coupables !

lundi 17 janvier 2011

Coin coin

Glénat, en décembre, a eu une sacrée bonne idée, entamer la publication des histoires d’un dénommé Carl Barks. Une publication de longue durée puisqu’on annonce 24 volumes. Bon, certains puristes pourraient regretter que cette intégrale ne commence pas au début de la carrière de Barks mais débute par la période 1950-1951 avec une histoire somme toute relativement connue car assez rééditée, «Sur les traces de la licorne « .

Mais, bast ne boudons pas notre plaisir et replongeons vite dans une période où Saint Bilal et Saint Schuiten ne m’avait pas encore détourné ni de la bd populaire ni des comics. Non ! ne versez pas de larmes : j’y suis retourné depuis !
Glénat annonce aussi une intégrale Floyd Gottfredson, l’homme qui fut à Mickey ce que Carl Barks fut aux canards. Il n’est que grand temps que ces auteurs sortent de l’anonymat où les avait confiné l’Oncl’ Walt en leur interdisant de signer leurs dessins.

Et si on rêvait un peu. Si on nous sortait aussi des bouquins sur les grands dessinateurs italiens de Disney.
Giovani Battista Carpi, son Fantomiald et ses parodies

Giorgio Cavazzano et sa magnifique histoire « Donald au royaume des Extras-Marins »

Romano Scarpa

Sans oublier d’autres habiles faiseurs comme Giorgio Bordini, Massimo De Vita, Luciano,Gattto ou Giancarlo Gatti, pour ne citer que ceux là qui firent les beaux jours des « Mickey Parade 1°série ».



Soyons fous : pourquoi pas aussi une édition des travaux pour Disney de Claude « Le magicien » Marin ou bien encore une belle réédition en intégrale de la somptueuse série-fleuve de « Mickey à travers les siècles » de Pierre Nicolas, reprennant et portant très haut le flambeau allumé par Tenas



Soyons carrément déments. A quand une édition chez nous d’autres auteurs populaires italiens qui firent les beaux jeudis des quadra ou des quiqua d’aujourd’hui. Je pense bien sur à Jacovitti ou a Luciano Bottaro, le regretté papa de Pepito, de Baldo, de Whisky à gogo, ……. Mais, ce Bottaro, il aurait pas fait du Disney aussi ?


liens utiles et/ou beaux
http://coa.inducks.org/
www.pimpf.org
www.francois-corteggiani.com
http://conchita.over-blog.net/

jeudi 6 janvier 2011

A drop of gin ?

Si je vous parle d'un polar victorien écrit par une nana, j'en connais qui vont encore m'accuser d'avoir forcé sur le Dry Martini pour ne plus jurer que le hard boilded donc St Mickey Spillane et St James Ellroy sont les archanges les plus représentatifs.
Et pourtant, la lecture de "La marque de Cain" d'Anne Perry" s'avère une sacrée bonne surprise. Acheté au hasard d'une caisse dans un vide-grenier m'a bien accroché. Bon, plus pour la forme que pour le fond. J'ai vite deviné la fin du bouquin avec le retrournement final. Mais, il y a du Dickens dans ce bouquin.

La description du Londres victorien avec son épidémie de typhoide, sa viste du quartier de limehouse et de sa racaille, les chicaneries des cours de justice de Sa Très Gracieuse Majesté sont des personnages à part entière de ce polar.
Le trio de personnages principaux n'est pas forcément trés original mais s'avère attachants : Monk, ex-policier amnésique ignore tout de son passé, son infirmière d'accolyte est une disciple de Florence Nightingale et l'avocat ne cède rien à un Perry Mason.
A déguster en écoutant par exemple