mercredi 25 juin 2008

Barbouzes en culottes courtes

La volonté de Nicolas Bruni de créer une Ecole Nationale d'Espionnage permet à Philippe Bouvard de trousser un de ces billets d'humeur (humour) dont il a le secret.
Cependant, on est forcé de dire qu'ils ne sont pas précurseurs. Témoin la série des "Langelot" de Lieutenant X.
En 1965, paraît le premier tome des aventures de Langelot. Jeune homme assez frondeur, il intègre le SNIF (Service National d'Information Fonctionnelle) et suit ses classes sur le bateau-école de ce service. Il en sortira sous-lieutenant et se trouvera projeté dans le "grand jeu", cher à Kipling.

Ses adversaires : des espions qui veulent spolier la France dans ses intérêts, des super-criminels aussi riches et intelligents que dénués de scrupules ainsi qu'une organisation criminelle, le Sphinx qui n'a rien à envier au Spectre.
Langelot emprunte ses nanas et ses gadgets à James Bond, sa maîtrise des arts martiaux à Bob Morane ( maîtrise qui lui permettra de devenir prof de judo pour singe !). Tel le Nick Jordan d'André Fernez,il évolue dans un milieu où espions et combines sont monnaie courante.
Cependant, si ces modèles sont bien présents à la lecture, l'auteur introduit une touche subtile de détachement, teinté d'ironie et d'une très légère xénophobie fleurant bon son Exbrayat période "Imogène" ou"Roméo Tarchinni". Si les Anglais sont une des cibles préférées du Lieutenant X, il ne faut pas non plus passer à côté des charges contre le jeunisme (les papous), l'administration et le snobisme.
Sous ce pseudo se cache Vladimir Volkoff.
Parent de Tchaïkovsky, ex barbouze - euh, pardon, agent de renseignement- mais surtout écrivain de sf (métro pour l'enfer) et d'espionnage ( "Le retournement"), reconnu par ses pairs.
Fouinez donc sur les vides greniers sur la trace des aventures de Langelot (40 volumes plus deux aventures de "Corinne", une jeune agente de la même promotion) ou alors faites donc un tour par ici
http://pagesperso-orange.fr/lebrun9/bd/bverte
ou par là
http://dominikvallet.over-blog.com/categorie-10119507.html
"Snif snif" !

lundi 16 juin 2008

L'ultime frontière

Les géants des comics nous avait déjà donné quelques exemples d'autres terres.
La "contre-terre" du maître de l'évolution pour Marvel

ou "Terre 2", la planète où était sensée se dérouler les aventures des super-héros de l'âge d'or

V'là maintenant que la science officielle nous parle de "super-terres"

Le seul problème, c'est que Tonton Albert nous interdit toujours d'aller rendre visite à nos voisines qui tournent, pour celles là, entre les Nuages de Magellan et Canopus

lundi 9 juin 2008

Oups ! Cherchez l'erreur

Quel est le point commun entre

aussi connu mondialement sous cette apparence

et le mari de Carla

Mais non, pas le caractère ! Bandes d'esprits taquins et espiègles. Non, une certaine similitude entre leurs noms. "Sarcophile harrisi" pour l'un et Nicolas Sarkozy pour l'autre.
C'était le quart d'heure scientifique du Docteur Prozak, désagrégé en Ethopsychologie de la Faculté de Biture sur Lie

dimanche 1 juin 2008

Super anniversaire, Clark

Il y a 70 ans, le 1° juin 1938, paraissait le premier numéro d'Action comics" qui présentait une bande dessinée qui allait révolutionner le monde du 9° art et enfanter de nombreux descendants.
Sous la plume de Jerry Siegel et le crayon de Joe Shuster, on pouvait découvrir la première de l'homme qui était plus rapide qu'un balle et plus fort que le train, j'ai nommé Superman, aussi connu sous le nom de l'Homme d'Acier ou de Superdupeurdedames.
Chez nous, on l'a d'abord connu sous divers patronymes comme Yordi, Marc hercule moderne, François l'indestructible ou le surhomme avant que, dans Spirou, en 1945, on ne lui donne sa véritable identité de Superman et que, quelques décennies, il ne hante les pages de différents fasciules de la Sage ( ou Sagédition).
Pour le plaisir des yeux, un rapide et forcément incomplet panel des différentes incarnations graphiques de Superman

Une série qui a traversé le temps, avec des hauts et des bas, des vilains mythiques et d'autres ridicules et une galerie de seconds rôles haute en couleur comme Lois Lane et Jimmy Olsen qui connurent, eux aussi, la célébrité d'un comics book rien qu'à eux

Certains "Jimmy Olsen Superman's pal" furent même signés Jack Kirby
Pour une visite plus complète de l'univers de l'homme d'acier - non pas Raymond Burr. Clark Kent-, allez donc fouiner sur, entre autres, ce site
http://g.courtial.free.fr/