samedi 29 novembre 2008

star trek the prequel

Juste parce que j'aime ça

et puis aussi l'occasion d'aller faire un tour ici et là, histoire de patienter d'ici le joli mois d'août prochain
http://www.startrekmovie.com/
http://projetst.frbb.net/

Vie longue et prospère

vendredi 28 novembre 2008

Levi-Strauss a 100 ans


Mais non, le « levi strauss » n’a pas 100 ans. Il est bien plus vieux, voyons ! C’est en 1873 qu’Oscar Levi Strauss fait coudre des rivets ce cuivre sur les poches de ses pantalons en toile de tente afin que les prospecteurs d’or puissent y fourrer plein de pépites sans les déchirer. Et, histoire de bien les signaler, il ajoute une jolie surpiqûre de fil orange pour rappeler le cuivre des rivets. Le 501 a donc 135 ans
Comment ? Vous parlez de Claude ? Ah oui, Claude Levi-Strauss. L’immortel auteur de « Tristes Tropiques », le bouquin honni par tous les tour operators ! Le papa du structuralisme en anthropologie, le contradicteur d’Emile Durkheim, le papa de la sociologie à la française . Celui qui, empruntant les chaussures de Ferdinand de Saussure, chassera les ethnologues du fauteuil de Sir James Fraser et les enverra sur le terrain pour chercher à expliquer un phénomène à partir de la place qu'il occupe dans un système, suivant des lois d'association et de dissociation (supposées immuables). Celui qui a rendu une logique à la pensée dite « sauvage ».

Allin wata hunt’ay ( j'ai pas trouvé "le Borobo sans peine" chez Assimil alors je me suis contenté du Quechua)

lundi 24 novembre 2008

le 25 novembre 1964

On trouvait de bien jolies choses en ce temps là dans les kiosques.

Et, accessoirement, il y en a un qui commençait à râler, protester, grogner, marmonner, clabauder, médire, rager, pester, contester, regimber, chicaner … et à oindre le monde de la mauvaise foi qu'il se procure en gros et qu'il revend au détail.

Merci à Maître Tibet qui ne m'a pas râté !

samedi 22 novembre 2008

Mickey et tous ses amis


En 1928 sort sur les écrans le troisième dessin animé de Walt Disney, « Steamboat Willie », dans lequel réapparaît le personnage qui va le rendre célèbre, Mickey Mouse. Ce personnage était déjà en vedette dans les deux premiers dessins animés de l’Oncle Walt mais s’appelait encore Mortimer. Il fut rebaptisé par l’épouse de Disney.
Walt va parier sur le ciné et le parlant, bâtissant DA après comics et bandes quotidiennes l’empire que l’on connaît.
Vont s’enchaîner grâce à la complicité de ses « 9 sages », Les CLARK, Eric LARSON, Franklin THOMAS, Ward KIMBALL, Milton KAHL, Oliver MARTIN, Wolfang REITHERMAN, John LOUSBERY et Marc DAVIS, une série de dessins animés qui enchanteront petits et grands, de »Blanche Neige et les 7 nains » (1937) à « Bernard et Bianca » (1977)
Il y aura aussi de vrais films, un peu moins légendaires à part peut être « Vingt mille lieux sous les mers » avec un Ned Land inoubliable campé par Kirk DOUGLAS.
Walt Disney, c’est aussi plein de bd qui tournent souvent autour de deux familles, celle des souris et celle des canards
Parmi celle des souris autour de Mickey, on trouve, entre autres, Dingo, le chien Pluto, le commissaire Finot, Pat Hibulaire (avec ou sans jambe de bois), sa fiancée et Iga Biva, l’extra-terrestre délirant.
Chez les canards, il y a Donald, Oncle Picsou, Daisy, Gontran Bonheur, les 3 neveux, Flairsou, les Rapetou et l’abominable sorcière Miss Tick.
Mais Walt Disney, c’est aussi une flopé de dessinateurs talentueux qui ne seront que tardivement crédités ou reconnus.
Chez les Américains, il faut citer Ub IWERKS mais surtout sur Mickey, Floyd GOTTFREDSON et, sur la famille Duck, l’incomparable Carl BARKS ….dont l’univers inspirera le talentueux dessinateur actuel, Don DE ROSA.
En France, on connaît aussi relativement bien les « Disney italiens » : Romano SCARPA, Luciano BOTTARO, Giovan Battista CARPI, Luciano GATTO et Giorgio CAVAZZANO qui illumineront pas mal de jeudi, tant dans « le Journal de Mickey » que dans les « Mickey parade ».
Quelques Français s’illustrèrent aussi dans les bd disney comme Claude CHEVILLE et Claude MARIN ou Nicolas P. qui entraîna Mickey dans une revisite de l’Histoire du Monde … sans oublier que certains des grands noms de la bd d’aujourd’hui (Guarnido, Allary, Keramidas, ….) furent des petites mains des studios disney parisiens avant qu’ils ne ferment.

vendredi 14 novembre 2008

Yes. We can !


Spécialement pour vous mes 834 lecteurs, les premières pages du tome 2 des challengers de la dernière chance. Ellles sont, cette fois-ci dues à mon pote Yves Urbain, le papa d'Hippie.
Oui, je sais ce que vous allez dire : le style change un peu du premier volume. Mais, bon, est ce de ma faute si le premier dessinateur est parti chasser l'orignal, si le deuxième danse toute la nuit le twist à Saint Trop avec de plus jeunes que lui.
Par contre, tranquillisez vous si le dessin est un peu plus franco-belge marcinellien, le scénar est toujours aussi déjanté

vendredi 7 novembre 2008

Sal Buscema


En ce mois, Marvel met un petit coup de projo bien venu sur un de ses auteurs maisons, Sal ( Silvio pour les dames) BUSCEMA . Sal, sur les traces de son grand frère, entre dans la carrière et dans la Maison aux Idées, il y a 40 ans, en 1968 et lui fournira des milliers de pages. Ce qui n’empéchera pas quelques infidélités chez Le Diabolique Concurrent (Batman, Superman, Superboy et même l’encrage d’une reprise du Creeper, un personnage injustement peu connu de DIKTO).
Sal BUSCEMA est tout d’abord un encreur de légendes qui magnifia, entre autres, les dessins de son frangin, Big John BUSCEMA sur Avengers, FF, de Barry WINDSOR-SMITH sur Conan, d’Herb TRIMP sur Hulk et, plus récemment, le travail de Ron FRENZ sur Amazing Spidergirl.
Il est aussi à créditer pour avoir animé pendant un nombre impressionnant de numéros bon nombre de séries Marvel.
Il fut ainsi aux commandes de block-busters comme Daredevil, Thor, Fantastic Four, Amazing Spiderman et Spectacular Spiderman, Hulk, Captain América, Avengers, ...

On retrouve son trait, classique et d’un abord facile, sur des séries moins connues comme New Mutants, Defensers, Rom, Nova, Submariner, ...


Il anima aussi longtemps des titres « fourre-tout » de Marvel comme Marvel Two in One ( centré sur la Chose), Marvel Team Up ( centré sur Spiderman), ou encore Marvel Spotlight (Son of Satan )

C’est l’occasion de farfouiller dans les cartons et d’exhumer de petits bijoux de clacissime, symptomatique de la « Marvel Way of doing comics », certes moins clinquants et moins bardés d’effets spéciaux made in Toshop que ceux d’aujourd’hui.
C’est l’occasion de (re)découvrir un petit maître du comics US dont les seules ambitions étaient l’élégance du trait au service d’un dessin aisément accessible. Bref, de la ligne claire appliquée au comics, quoi !
Elxesior !!!