mercredi 27 février 2008

"Stan Prozak rejoint Placebo", nous dit Paris-Flash

Il me faut tordre le cou à cette rumeur colportée par Messieurs Walter Rizotto et Jean-Loup de la Batellerie. Je n'envisage pas de remplacer Steven Hewitt dans le groupe Placebo
Non, Messieurs, il n'y a qu'un seul groupe que j'aurai pu envisager de rejoindre

Gabba Gabba Hey !

samedi 23 février 2008

Aux ballons, citoyens !

Ce soir, pas d'absents. Tous devant votre petit écran

Et, tous en coeur, reprenons :
"Buvons un coup, buvons-en-deux
à la santé des amoureux,
à la santé du roi de France
et merde pour le roi d'Angleterre
qui nous a déclaré la guerre"

lundi 18 février 2008

Giddap

Il est paru, le nouveau Pimpf

Spécial western avec des articles sur Tex Willer, Zagor, la route de l'ouest et de grands auteurs italiens comme Fernand Fusco (Willy West, Larry Yuma), Luigi Grecchi ( Le Cavalier Inconnu), et Sergio Bonelli (fils de son papa et scénariste comme lui).
plus de renseignements ici
www.pimpf.org

jeudi 14 février 2008

mardi 12 février 2008

vendredi 8 février 2008

mercredi 6 février 2008

Angoulême : la moisson

Angoulême, c'est quand même l'occasion de mettre la main sur pas mal de productions à la diffusion alternative voire confidentielle.
D'abord, en comics
le tout nouveau n° de Scarce

avec de Mignola et un papier sur la toute grande dernière série du King, "The Eternals".
Puis, l'édition française du n° 21 de Back Issue, consacré à DD

à la riche iconographie et au texte sympa
Une découverte : le premier n° de Comics Culture de Fred "UniversComics" Tregglia qui se penche sur les produits dérivés des superhéros sans omettre quelques articles de fond roboratifs

Ensuite, les habituels
les splendides carnets de croquis de l'Inédit

avec, au milieu de plein de dessinateurs caandiens, espagnols, belges, ......, une histoire inédite de Jack Kirby. Trop fort !!!
puis le manifeste de l'internationale Punk, entrainé par Chester

qui, sous l'amical conseil des battes de base-ball de ses auteurs, nous promet encore deux numéros de My Way, son précédent fanzine.
le nouveau Anachronique, le vaisseau pirate de Captain' Line

qui ouvre sa cale à un nouveau flibustier, en la personne d'Olivier Bauza et de sa délicieuse SuperPepette
Pour finir, une découverte : l'équipe barrée des banlieusards de "L'homme des Banlieues"

une équipe de jeunes auteurs bien frappés qui iront loin si le Petit Sarko ne les mange pas en cours de route. Spécial dédicace à Niko et son superhéros barge.
Reste à parler du nouveau bidule des éditions du Lombard, "le strip"

même s'il n'apporte fondamentalement pas grand chose sous le soleil, il permet, pour le prix d'un café, de raccourcir agréablement le temps d'un trajet en bus, métro, navette spatiale.

dimanche 3 février 2008

j'en ai de la chance 3


y a des malfaisants qui prétendent que je ronfle. Je dis pas que c'est pas possible. Je sais pas. Moi, je dors. J'ai la conscience tranquille, moi !

vendredi 1 février 2008

Angoulême à chaud

Comme toujours, Angoulême me laisse un goût mi-sucré, mi-acide. Trop de choses à voir, trop de gens à rencontrer, trop de bd à découvrir pour être pleinement satisfait. Mais, cela est plus dû à un défaut d’argent ou à un manque de disponibilité qu’aux organisateurs.
L’édition 2008 a encore une fois été l’occasion d’une mini fronde venue de l’édition alternative. Si la première datant des grands froids semblait justifiée, là, à mon sens, elle s’imposait un peu moins.
L’espace réservé à l’édition alternative (et aux fanzines) était réduit. Mais, bon, nous en avions été averti à l’avance par Philipp MORIN. Même si, effectivement, cette décision ne m’avait pas comblé d’aise – et, c’est une litote- nous avions pris en toute connaissance de causes la décision de maintenir notre présence à Angoulême pour présenter Blam !
Cette réduction était en partie compensée par le fait que l’espace Bd alternative fanzine avait été rapproché du centre du festival, en plein centre ville.
Oh, c’est vrai qu’un effort supplémentaire de signalisation n’aurait pas été de trop. Peut-être une « grande sucette » comme à l’entrée des autres bulles. Peut-être aussi que l’espace Bd alternative fanzine aurait pu être mis à la place du « marché des droits internationaux » (et vice-versa). Peut-être aussi qu’il faudrait plus le citer dans la presse : de mémoire, le journal paraissant le dimanche mentionnait toutes les bulles sauf ……
Néanmoins, je pense que le nœud du problème tient plutôt à ce que j’appelle la « schizophrénie angoumoisine » et que certains ont traduit en termes de « mépris » ou de « marginalisation ».
Le FIBD est souvent accès au niveau des prix, des animations, des expos sur une bd alternative. Et, encore un effort a été fait cette année avec une expo Bottaro, Schtroumpf, 4 fantastiques, … ou l’année dernière avec Midam. Et, pour attirer le grand public, celui qui vient en masse si les conditions climatiques le permettent, il faut des têtes d’affiches connues dudit grand public. Malgré tout le respect que je dois à la bd alternative et à ces éminents représentants, JC MENU et L TRONDHEIM en tête draineront-ils vraiment le même grand public familial ou seulement celui dehappy few ou autres bobos esthètes et intellos ? Sans renier la valeur de leur travail ou dénigrer celui d’éditeurs plus sulfureux comme Soleil ou plus classiques comme Dupuis ou Lombard, lesquels attirent le plus de visiteurs.
Le FBDI met en avant la bd alternative, mais, à mon avis, a besoin pour survivre de la bd plus classique : on peut le regretter, avoir envie d’éduquer les gens en leur disant quelle bd aimer. On peut aussi faire preuve d’ouverture d’esprit et accepter toutes les formes de bd. Il semble d’ailleurs, curieux, à mon sens que des auteurs qui se sont plein de l’ostracisme des « classiques », font preuve du même regard borné. Variation sur le syndrome de Stockholm ?
Maintenant, c’est vrai aussi que le FBDI pourrait mettre un peu plus de moyens sur l’espace bd alternative. Mais, est-ce vraiment le problème dont il souffre ? Je pencherai plus pour le manque d’esprit de découverte des visiteurs. On ne peut pas dire que les gens ne passent pas dans cet espace. C’est plutôt de la manière dont ils passent : par moments, un être cynique et dépressif penserait qu’il est derrière les grilles d’une cage au zoo et que des gens viennent voir ces drôles d’animaux appelés fanzineux !
À nous maintenant d’attirer les gens avec nos bd. À nous donc de les leur présenter.
Bien que nous n’ayons ni costar 3 pièces, ni une calculette dans la poitrine ni un club de rugby, nous sommes éditeurs. Fan éditeurs, soit. C’est à nous de promouvoir nos zines, nos albums, …Ca n’a jamais été facile : voyez Futuro, Métal, Stakhano, Temps futurs, …tous de qualité et tous disparus ! Mais, avec de belles heures de gloire et un souvenir qui encore vivace chez ces dinosaures de quadra !!!
Le problème de l’exposition se heurte au problème plus grave du « merchandising ».Plutôt que de faire de l’original, de la création, de l’inventivité, on fait du neuf avec du vieux (compil ou intégrale) ou l’on s’engouffre dans une mode. Cette tendance à la facilité de la part des éditeurs s’ajoute à la volonté des grandes surfaces culturelles qui matraquent sur les titres qui se vendent et laissent de côté, soigneusement rangé dans des cartons en réserve, les titres moins connus.
Angoulême est une vitrine de toute cette culture indépendante qui vit dans les marges des bd grands publics. Certes, ce n’est pas la vitrine la plus éclairée, la mieux exposée, mais, du moins, elle existe ! Il nous faut en profiter pour récupérer quelques feux des projecteurs largement axés sur certains titres « meanstream »

stay tuned, folks : bientôt des images de ce festival