mardi 6 janvier 2009

J'aime pas que les petits Mickeys


Peintre cannois, provençal, Louis Pastour s’inscrit dans le mouvement impressionniste au travers de sa propre technique, la peinture au couteau dont la liberté lui convient bien : peu de prédécesseurs et pas de codex à suivre. Coloriste, peintre de la lumière comme tous les impressionnistes, c’est avec une égale maîtrise qu’il aborde ses thèmes favoris : marine, fleurs, paysages. Ses voyages (Egypte, Maroc mais aussi Bruges) lui inspireront de nombreuses toiles dans lesquelles le soleil de la Provence et de la Côte d’Azur illuminera les galeries parisiennes.
La SNCF ne s’y trompe pas, lui demandant de réaliser de nombreuses affiches pour le PLM (Paris Lyon Méditerranée), le train qui reliait, la Capitale "A la Palette de Rubens, le magasin de fournitures d’artistes de Pastour qui accueillait bien volontiers les échanges culturels entre artistes et amateurs d’art cannois.

Grand voyageur, Pastour revenait toujours à Cannes. Ses peintures illustrèrent les stations du funiculaire qui partait du boulevard Montfleury et montait plus haut que l’observatoire de la Californie. C’est aussi à Cannes qu’il a ses amis comme Lebasque, J-G Domergue et ses danseuses, Maeght, …. C’est aussi dans cette ville que lui sont consacrées des expo quasi permanentes, que ce soit au Casino Municipal et à la Malmaison ou à la galerie Maeght.
Signalons donc l’initiative de l’Espace Miramar qui renoue pour quelques jours avec « lou pintre dou soulèou ».

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