jeudi 22 octobre 2009

Lulyluk de lukyluk

Cette semaine sort dans les salles obsures une adaptation de Lucky Luke. Après celui de Terence Hill et "Les Dalton" d'Eric et Ramzy, c'est cette fois Jean Dujardin qui endosse le costar de Lucien la Chance pour James Huth. Malgré les fous rires que m'ont procurés les deux OSS117 de ce dernier, j'ai bien peur de ne pas être vraiment séduit par cette adaptation de "l'homme qui tire plus vite que son ombre". Aussi, je ne pense pas aller la voir mais je n'exclus pas de m'ericbessoniser. Après tout, j'éprouvais le même genre d'à priori en ce qui concerne le "Petit Nicolas" avant qu'une amie ne traîne, me tirant par un endroit que ma mère m'a rigoureusement interdit de nommer ici.
En revanche, voici ma petite sélection personnelle,forcément subjective, de mes 10 Luclky Luke préférés.

Le dessin de Morris s'est affranchi de ses influences disneyiennes pour nous présenter un Lucky Luke dégingandé qui lorgne sur Cary Grant et James Stewart et qui boit, fume et flingue.

Goscinny puise ses influences dans une figure légendaire le l'Ouest, le juge Roy Bean mi truand, mi homme de loi, mi distillateur de moonshine whisky et dans un des grands western d'Anthonny Mann, "Je suis un aventurier". De savoureuses plaidoiries, de sympathiques canailles et un ours amateur de bière glacée enrichissent cette délirante pochade sur la manière dont la loi était rendue à l'Ouest du Pecos.

Notre cow-boy abandonne le plancher des vaches pour embarquer sur un steamer en compagnie du plus hâbleur des capitaines et de Sam, le meilleur verseur de café du Mississipi.

Luke débarque dans une ville où deux familles rivales et stupides font régner la terreur …

Lucky Luke escorte cette fois-çi un groupe de savants européens en voyage d'études. Doux rêveurs, perdus dans les théories de leur discipline, les scientifiques seront confrontés aux embuscades des outlaws et des indiens.

Pour rentrer dans le droit chemin, les Dalton vont se réinsérer par le travail. Quoique de plus normal pour des perceurs de coffre que de devenir banquiers et ainsi d'honnêtes citoyens. Heu …cherchez l'erreur !

cet album peut figurer en bonne place auprès de la trilogie que John Ford consacra à la Cavalerie. Le Colonel Mc Straggle ne dépareillerait aucunement à côté du Capitaine Brittles et des Colonels Yorke et Marlowe. Comme eux, il fait passer la discipline et le devoir avant tout ... surtout avant son fils !

des dialogues aussi savoureux qu'un chili con carne, des personnages haut-en-couleurs comme Emilio Espuelas le plus grand bandit du Mexique font de cette escapade au delà du Rio Grande une partie de rigolade dont on ne se lasse pas.

Pour satisfaire les dernières volontés d'un de ses amis, Luke accompagne la métamorphose d'un Lord Anglais, so british et si rogermooresque, en véritable coureur de prairie.

Lucky Luke croise la route d'un de ces doux dingues que Goscinny affectionnait. Un riche éleveur, admirateur de Naopélon 1°, décide de partir à la conquête du Texas en s'appuyant sur le savoir faire d'un desesperado et en distribuant titres et distinctions comme hochets à de serviles boutiquiers.
Et puis, après tout, les 3 Lucky Luke dus à Achdé et à Gerra valent aussi le détour : De toute façon, le papa de "Couillou le Caribou" ne peut pas être foncièrement mauvais et Achdé a bien le personnage de notre cow-boy en main. Et puis, lui, c’est un copain !

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